Le col de l’utérus est la partie terminale de l'utérus. Le cancer du col utérin constitue le 12ème cancer de la femme en France : 3000 à 3500 femmes sont concernées chaque année.
Il est provoqué par le virus HPV (papilloma virus) qui est transmis par voie sexuelle.
Son dépistage est assuré par le frottis cervico-vaginal.
Des saignements par le vagin peuvent survenir en dehors des règles de manière spontanée ou après les rapports sexuels. Parfois, des douleurs pelviennes ou des pertes anormales peuvent être révélatrices.
Le plus souvent il n’y a aucun symptôme et c’est le frottis cervico-vaginal qui va permettre de faire le diagnostic d’une lésion cancéreuse ou pré-cancéreuse.
Des biopsies faites sous colposcopie sont utiles pour confirmer le diagnostic.
Une conisation (ablation chirurgicale d’une partie du col) peut être nécessaire.
En cas de cancer, une IRM permet d’apprécier l’étendue de la maladie : atteinte des organes de voisinage et/ou métastases.
Une fois les caractéristiques précises de la tumeur définies, le choix des traitements est adapté à chaque patiente en réunion pluridisciplinaire en s’appuyant sur les recommandations en vigueur.
La chirurgie est le principal traitement des tumeurs de moins de 4cm. Elle consiste le plus souvent à faire l’ablation de l’utérus (hystérectomie) par coelioscopie (sans ouverture de l’abdomen), parfois des ovaires et des ganglions lymphatiques pelviens.
La radiothérapie associée à la chimiothérapie est plutôt le traitement habituel des tumeurs de plus de 4cm ou lorsque la maladie s’est propagée en dehors de l’utérus.
Une surveillance est organisée avec des examens cliniques, en consultation, très régulièrement pendant une durée de 10 ans. Le chirurgien et l’oncologue/radiothérapeute qui ont réalisé votre traitement assureront votre suivi.
